Informations sur les médicaments

Imodium : notice / informations posologiques

Nom générique : dicyclomine (orale/injectable)
Les autres noms de marque de la dicyclomine (orale/injectable) comprennent : Bentyl, Dibent, Dicyclocot
Classe de médicaments : Anticholinergiques/anticonvulsivants

Description d’Imodium

IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide), monochlorhydrate de 4-(p-chlorophényl)-4-hydroxy-N,N-diméthyl-α,α-diphényl-1-pipéridinebutyramide, est un antidiarrhéique synthétique à usage oral.

IMODIUM® est disponible en gélules de 2 mg.

Les ingrédients inactifs sont : lactose, amidon de maïs, talc et stéarate de magnésium. Les capsules IMODIUM® contiennent du jaune FD&C n° 6.

Imodium – Pharmacologie clinique

Des études in vitro et animales montrent qu’IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide) agit en ralentissant la motilité intestinale et en modifiant le mouvement de l’eau et des électrolytes dans l’intestin. Le lopéramide se lie au récepteur des opiacés de la paroi intestinale. Par conséquent, il inhibe la libération d’acétylcholine et de prostaglandines, réduisant ainsi le péristaltisme et augmentant le temps de transit intestinal. Le lopéramide augmente le tonus du sphincter anal, réduisant ainsi l’incontinence et l’impériosité.

Chez l’homme, IMODIUM® prolonge le transit intestinal. Il réduit le volume fécal quotidien, augmente la viscosité et la masse volumique apparente, et diminue les pertes hydriques et électrolytiques. Aucune tolérance à l’effet antidiarrhéique n’a été observée. Des études cliniques ont montré que la demi-vie d’élimination apparente du lopéramide chez l’homme est de 10,8 heures, avec une plage de 9,1 à 14,4 heures. Les concentrations plasmatiques du médicament inchangé restent inférieures à 2 nanogrammes par ml après l’ingestion d’une capsule d’IMODIUM® à 2 mg. Les concentrations plasmatiques sont maximales environ cinq heures après l’administration de la capsule et 2,5 heures après l’administration de la solution. Les concentrations plasmatiques maximales de lopéramide étaient similaires pour les deux formulations. L’élimination du lopéramide se fait principalement par N-déméthylation oxydative. Les isoenzymes du cytochrome P450 (CYP450), CYP2C8 et CYP3A4, joueraient un rôle important dans le processus de N-déméthylation du lopéramide. La quercétine (inhibiteur du CYP2C8) et le kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4) ont inhibé significativement ce processus de N-déméthylation, respectivement de 90 % et 90 % in vitro. De plus, les CYP2B6 et CYP2D6 semblent jouer un rôle mineur dans la N-déméthylation du lopéramide. L’excrétion du lopéramide inchangé et de ses métabolites se fait principalement par voie fécale. Chez les patients dont les paramètres biochimiques et hématologiques ont été surveillés au cours des essais cliniques, aucune tendance à l’anomalie n’a été observée pendant le traitement par IMODIUM®. De même, les analyses d’urine, l’ECG et les examens ophtalmologiques cliniques n’ont pas montré de tendance à l’anomalie.

ordonnance de xalol 1 mg

Indications et utilisations d’Imodium

IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide) est indiqué pour le contrôle et le soulagement symptomatique de la diarrhée aiguë non spécifique et de la diarrhée chronique associées aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. IMODIUM® est également indiqué pour la réduction du volume des sécrétions des iléostomies.
Contre-indications

IMODIUM est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue au chlorhydrate de lopéramide ou à l’un des excipients.

IMODIUM est contre-indiqué chez les patients présentant des douleurs abdominales en l’absence de diarrhée.

IMODIUM n’est pas recommandé pour les nourrissons de moins de 24 mois.

IMODIUM ne doit pas être utilisé comme traitement principal :


chez les patients atteints de dysenterie aiguë, caractérisée par la présence de sang dans les selles et une forte fièvre,

chez les patients atteints de rectocolite hémorragique aiguë,

chez les patients atteints d’entérocolite bactérienne causée par des organismes invasifs, notamment Salmonella, Shigella et Campylobacter,

chez les patients atteints de colite pseudomembraneuse associée à l’utilisation d’antibiotiques à large spectre.

Avertissements

Une déplétion hydro-électrolytique est fréquente chez les patients souffrant de diarrhée. Dans ce cas, l’administration d’une quantité suffisante de liquides et d’électrolytes est essentielle. L’utilisation d’IMODIUM® ne dispense pas d’un traitement hydro-électrolytique adapté.

En général, IMODIUM ne doit pas être utilisé lorsqu’une inhibition du péristaltisme doit être évitée en raison du risque potentiel de séquelles importantes, notamment d’iléus, de mégacôlon et de mégacôlon toxique. IMODIUM doit être arrêté immédiatement en cas de constipation, de distension abdominale ou d’iléus.

Le traitement de la diarrhée par IMODIUM est uniquement symptomatique. Lorsqu’une étiologie sous-jacente peut être déterminée, un traitement spécifique doit être administré si nécessaire (ou indiqué).

Les patients atteints du SIDA et traités par IMODIUM pour diarrhée doivent interrompre le traitement dès les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de mégacôlon toxique ont été rapportés chez des patients atteints du SIDA et présentant une colite infectieuse due à des agents pathogènes viraux et bactériens, traités par chlorhydrate de lopéramide.

IMODIUM® doit être utilisé avec une prudence particulière chez les jeunes enfants en raison de la plus grande variabilité de la réponse au traitement dans cette tranche d’âge. La déshydratation, en particulier chez les jeunes enfants, peut également influencer la variabilité de la réponse au traitement par IMODIUM®.

Précautions
générales

Des réactions allergiques extrêmement rares, notamment des cas d’anaphylaxie et de choc anaphylactique, ont été rapportées. En cas de diarrhée aiguë, en l’absence d’amélioration clinique dans les 48 heures, l’administration d’IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide) doit être interrompue et les patients doivent être invités à consulter leur médecin. Bien que les données pharmacocinétiques ne soient pas disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique, IMODIUM doit être utilisé avec prudence chez ces patients en raison d’un métabolisme de premier passage réduit. Les patients présentant un dysfonctionnement hépatique doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe de toxicité sur le SNC. Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les patients présentant une insuffisance rénale. Étant donné qu’il a été rapporté que la majeure partie du médicament est métabolisée et que les métabolites ou le médicament inchangé sont principalement excrétés dans les fèces, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. Aucune étude formelle n’a été menée pour évaluer la pharmacocinétique du lopéramide chez les sujets âgés. Cependant, deux études portant sur des patients âgés n’ont pas révélé de différence majeure dans l’élimination du médicament entre les patients âgés souffrant de diarrhée et les patients plus jeunes.
Informations destinées aux patients

Il est conseillé aux patients de consulter leur médecin si leur diarrhée ne s’améliore pas dans les 48 heures, ou s’ils remarquent du sang dans les selles, développent de la fièvre ou une distension abdominale. Une fatigue, des étourdissements ou une somnolence peuvent survenir en cas de syndromes diarrhéiques traités par IMODIUM. Par conséquent, la prudence est de mise lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines (voir Effets indésirables).

Interactions médicamenteuses

Des données non cliniques ont montré que le lopéramide est un substrat de la P-glycoprotéine. L’administration concomitante de lopéramide (dose unique de 16 mg) et d’une dose unique de 600 mg de quinidine ou de ritonavir, tous deux inhibiteurs de la P-glycoprotéine, a entraîné une multiplication par deux à trois des concentrations plasmatiques de lopéramide. Compte tenu du risque d’augmentation des effets centraux lors de l’administration concomitante de lopéramide avec la quinidine et le ritonavir, la prudence est de mise lors de l’administration de lopéramide aux doses recommandées (2 mg, jusqu’à 16 mg par jour maximum) avec des inhibiteurs de la P-glycoprotéine.

Lorsqu’une dose unique de 16 mg de lopéramide a été administrée conjointement avec une dose unique de 600 mg de saquinavir, le lopéramide a réduit l’exposition au saquinavir de 54 %, ce qui pourrait avoir une incidence clinique en raison d’une réduction de l’effet thérapeutique du saquinavir. L’effet du saquinavir sur le lopéramide est cliniquement mineur. Par conséquent, lorsque le lopéramide est administré conjointement avec le saquinavir, l’effet thérapeutique de ce dernier doit être étroitement surveillé.

Carcinogenèse, mutagenèse, altération de la fertilité

Dans une étude de 18 mois sur des rats avec des doses orales allant jusqu’à 40 mg/kg/jour (21 fois la dose humaine maximale de 16 mg/jour, basée sur une comparaison de la surface corporelle), il n’y a eu aucune preuve de cancérogénèse.

Le lopéramide n’était pas génotoxique dans le test d’Ames, le test chromo SOS chez E. coli, le test létal dominant chez la souris femelle ou le test de transformation des cellules embryonnaires de souris.

Français La fertilité et les performances reproductives ont été évaluées chez le rat à l’aide de doses orales de 2,5, 10 et 40 mg/kg/jour (femelles uniquement) dans une autre étude. L’administration orale de 20 mg/kg/jour (environ 11 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) et plus a entraîné une altération profonde de la fertilité des femelles. Le traitement des rates avec jusqu’à 10 mg/kg/jour par voie orale (environ 5 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) n’a eu aucun effet sur la fertilité. Le traitement des rats mâles avec 40 mg/kg/jour par voie orale (environ 21 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) a entraîné une altération de la fertilité des mâles, tandis que l’administration de jusqu’à 10 mg/kg/jour (environ 5 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) n’a eu aucun effet.

Grossesse
Effets tératogènes
Grossesse Catégorie C

Des études de tératogénicité ont été réalisées chez le rat à des doses orales de 2,5, 10 et 40 mg/kg/jour et chez le lapin à des doses orales de 5, 20 et 40 mg/kg/jour. Ces études n’ont révélé aucun signe d’altération de la fertilité ni d’effet nocif pour le fœtus à des doses allant jusqu’à 10 mg/kg/jour chez le rat (5 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) et 40 mg/kg/jour chez le lapin (43 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle). Le traitement des rats par 40 mg/kg/jour par voie orale (21 fois la dose humaine d’après une comparaison de la surface corporelle) a entraîné une altération marquée de la fertilité. Ces études n’ont révélé aucun signe d’activité tératogène. Il n’existe pas d’études adéquates et bien contrôlées chez la femme enceinte. Le lopéramide ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le fœtus.

Effets non tératogènes

Dans une étude de reproduction péri- et postnatale chez le rat, l’administration orale de 40 mg/kg/jour a entraîné une altération de la croissance et de la survie de la progéniture.

Les mères qui allaitent

De faibles quantités de lopéramide peuvent passer dans le lait maternel. Par conséquent, IMODIUM est déconseillé pendant l’allaitement.

Utilisation pédiatrique

Consultez la section « Mises en garde » pour plus d’informations sur la plus grande variabilité de la réponse dans cette tranche d’âge. En cas de surdosage accidentel d’IMODIUM® chez l’enfant, consultez la section « Surdosage » pour le traitement suggéré.

Effets indésirables/effets secondaires
Données d’essais cliniques

Les effets indésirables rapportés lors des essais cliniques avec IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide) sont difficiles à distinguer des symptômes associés au syndrome diarrhéique. Les effets indésirables observés lors des essais cliniques avec IMODIUM® étaient généralement mineurs et spontanément résolutifs. Ils étaient plus fréquemment observés lors du traitement de la diarrhée chronique.

Les événements indésirables signalés sont résumés indépendamment de l’évaluation de la causalité par les enquêteurs.

1) Effets indésirables issus de 4 études contrôlées par placebo chez des patients souffrant de diarrhée aiguë

Les effets indésirables ayant une incidence de 1,0 % ou plus, qui ont été rapportés au moins aussi fréquemment chez les patients sous chlorhydrate de lopéramide que sous placebo, sont présentés dans le tableau ci-dessous.

morphine sans ordonnance

Diarrhée aiguë
Chlorhydrate de lopéramide Placebo
Nombre de patients traités 231 236
EI gastro-intestinaux %
Constipation 2,6 % 0,8 %

Les effets indésirables avec une incidence de 1,0 % ou plus qui ont été signalés plus fréquemment chez les patients sous placebo que chez ceux sous chlorhydrate de lopéramide étaient : sécheresse de la bouche, flatulences, crampes abdominales et coliques.

2) Effets indésirables issus de 20 études contrôlées par placebo chez des patients souffrant de diarrhée chronique

Les effets indésirables ayant une incidence de 1,0 % ou plus, qui ont été rapportés au moins aussi fréquemment chez les patients sous chlorhydrate de lopéramide que sous placebo, sont présentés ci-dessous dans le tableau ci-dessous.

Diarrhée chronique

Chlorhydrate de lopéramide Placebo
Nombre de patients traités 285 277
EI gastro-intestinaux %

Constipation 5,3 % 0,0 %
Système nerveux central et périphérique AE%

Étourdissements 1,4 % 0,7 %

Les effets indésirables avec une incidence de 1,0 % ou plus qui ont été signalés plus fréquemment chez les patients sous placebo que chez ceux sous chlorhydrate de lopéramide étaient : nausées, vomissements, maux de tête, flatulences, douleurs abdominales, crampes abdominales et coliques.

3) Effets indésirables issus de 76 études contrôlées et non contrôlées chez des patients souffrant de diarrhée aiguë ou chronique

Les effets indésirables ayant une incidence de 1,0 % ou plus chez les patients de toutes les études sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.
Diarrhée aiguë Diarrhée chronique Toutes les études *

*
Tous les patients de toutes les études, y compris celles où il n’était pas précisé si les effets indésirables survenaient chez des patients souffrant de diarrhée aiguë ou chronique.

Nombre de patients traités 1913 1371 3740
EI gastro-intestinaux %
Nausées 0,7 % 3,2 % 1,8 %
Constipation 1,6 % 1,9 % 1,7 %
Crampes abdominales 0,5 % 3,0 % 1,4 %

Expérience post-commercialisation

Les effets secondaires suivants ont été signalés :

Maladies de la peau et des tissus sous-cutanés

Des éruptions cutanées, des prurits, de l’urticaire, des œdèmes de Quincke et des cas extrêmement rares d’éruptions bulleuses, notamment d’érythème polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportés lors de l’utilisation d’IMODIUM.

Troubles du système immunitaire
Des cas isolés de réactions allergiques et, dans certains cas, de réactions d’hypersensibilité graves, notamment un choc anaphylactique et des réactions anaphylactoïdes, ont été rapportés lors de l’utilisation d’IMODIUM.

Troubles gastro-intestinaux
Bouche sèche, douleurs abdominales, distension ou gêne, nausées, vomissements, flatulences, dyspepsie, constipation, iléus paralytique, mégacôlon, y compris mégacôlon toxique (voir Contre-indications et mises en garde).

Troubles rénaux et des voies urinaires
Rétention urinaire

Troubles du système nerveux
Somnolence, étourdissements

Affections générales et conditions administratives sur place
Fatigue

Plusieurs effets indésirables rapportés lors des essais cliniques et après commercialisation du lopéramide sont des symptômes courants du syndrome diarrhéique sous-jacent (douleurs/gêne abdominale, nausées, vomissements, sécheresse buccale, fatigue, somnolence, vertiges, constipation et flatulences). Ces symptômes sont souvent difficiles à distinguer des effets indésirables du médicament.

Abus de substances et dépendance
Abus

Une étude clinique spécifique conçue pour évaluer le potentiel d’abus du lopéramide à fortes doses a abouti à la constatation d’un potentiel d’abus extrêmement faible.

Dépendance

Des études menées chez des singes morphinodépendants ont montré que le chlorhydrate de lopéramide, administré à des doses supérieures à celles recommandées chez l’homme, prévenait les signes de sevrage morphinique. Chez l’homme, le test de provocation à la naloxone, qui, lorsqu’il est positif, indique des effets de type opiacé, réalisé après une dose unique élevée ou après plus de deux ans d’utilisation thérapeutique d’IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide), s’est avéré négatif. Administré par voie orale, l’IMODIUM® (lopéramide formulé avec du stéarate de magnésium) est à la fois très insoluble et pénètre faiblement le SNC.

Surdose

En cas de surdosage (y compris de surdosage relatif dû à un dysfonctionnement hépatique), une rétention urinaire, un iléus paralytique et une dépression du SNC peuvent survenir. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le SNC que les adultes. Des essais cliniques ont montré qu’une suspension de charbon actif administrée immédiatement après l’ingestion de chlorhydrate de lopéramide peut réduire jusqu’à neuf fois la quantité de médicament absorbée dans la circulation systémique. En cas de vomissements spontanés après l’ingestion, une suspension de 100 g de charbon actif doit être administrée par voie orale dès que l’apport liquidien peut être arrêté.

En l’absence de vomissements, un lavage gastrique doit être effectué, suivi de l’administration de 100 g de suspension de charbon actif par sonde gastrique. En cas de surdosage, les patients doivent être surveillés pendant au moins 24 heures afin de déceler tout signe de dépression du système nerveux central.

En cas de symptômes de surdosage, la naloxone peut être administrée comme antidote. En cas de réponse à la naloxone, les signes vitaux doivent être surveillés de près afin de détecter toute réapparition des symptômes de surdosage pendant au moins 24 heures après la dernière dose de naloxone.

Compte tenu de l’action prolongée du lopéramide et de la courte durée d’action (une à trois heures) de la naloxone, le patient doit être étroitement surveillé et traité à plusieurs reprises par naloxone, selon les indications. Étant donné l’excrétion urinaire relativement faible du médicament, la diurèse forcée ne devrait pas être efficace en cas de surdosage d’IMODIUM® (chlorhydrate de lopéramide).

Lors d’essais cliniques, un adulte prenant trois doses de 20 mg sur une période de 24 heures a ressenti des nausées après la deuxième dose et des vomissements après la troisième. Dans des études visant à évaluer les effets indésirables potentiels, l’ingestion intentionnelle d’une dose unique allant jusqu’à 60 mg de chlorhydrate de lopéramide chez des sujets sains n’a entraîné aucun effet indésirable significatif.

Posologie et administration d’Imodium

(1 capsule = 2 mg)
Les patients doivent recevoir un apport approprié en liquides et en électrolytes, selon les besoins.
Diarrhée aiguë

Adultes : La dose initiale recommandée est de 4 mg (deux gélules), suivie de 2 mg (une gélule) après chaque selle liquide. La dose quotidienne ne doit pas dépasser 16 mg (huit gélules). Une amélioration clinique est généralement observée dans les 48 heures.

Enfants : Chez les enfants de 2 à 5 ans (20 kg ou moins), la forme liquide sans ordonnance (IMODIUM® AD 1 mg/7,5 ml) doit être utilisée ; chez les enfants de 6 à 12 ans, les gélules ou la forme liquide d’IMODIUM® AD peuvent être utilisées. Pour les enfants de 2 à 12 ans, le schéma posologique suivant, gélules ou forme liquide, répond généralement aux besoins initiaux :

Posologie recommandée pour le premier jour
Deux à cinq ans : 1 mg bid (dose quotidienne de 3 mg) (13 à 20 kg)
Six à huit ans : 2 mg bid (dose quotidienne de 4 mg) (20 à 30 kg)
Huit à douze ans : 2 mg bid (dose quotidienne de 6 mg) (plus de 30 kg)

Dose quotidienne suivante recommandée
Après le premier jour de traitement, il est recommandé d’administrer les doses suivantes d’IMODIUM® (1 mg/10 kg de poids corporel) uniquement après des selles molles. La dose quotidienne totale ne doit pas dépasser les doses recommandées le premier jour.

Diarrhée chronique

Enfants : Bien qu’IMODIUM® ait été étudié chez un nombre limité d’enfants souffrant de diarrhée chronique, la dose thérapeutique pour le traitement de la diarrhée chronique dans une population pédiatrique n’a pas été établie.

Adultes : La dose initiale recommandée est de 4 mg (deux gélules), suivie de 2 mg (une gélule) après chaque selle liquide jusqu’à ce que la diarrhée soit contrôlée. La dose d’IMODIUM® doit ensuite être réduite en fonction des besoins individuels. Une fois la dose quotidienne optimale déterminée, elle peut être administrée en une seule prise ou en plusieurs prises.

La dose d’entretien quotidienne moyenne dans les essais cliniques était de 4 à 8 mg (deux à quatre gélules). Une dose de 16 mg (huit gélules) a rarement été dépassée. En l’absence d’amélioration clinique après un traitement par 16 mg par jour pendant au moins 10 jours, il est peu probable que les symptômes puissent être contrôlés par une administration ultérieure. L’administration d’IMODIUM® peut être poursuivie si la diarrhée n’est pas suffisamment contrôlée par le régime alimentaire ou un traitement spécifique.

Enfants de moins de 2 ans

L’utilisation d’IMODIUM chez les enfants de moins de 2 ans est déconseillée. De rares cas d’iléus paralytique associé à une distension abdominale ont été rapportés. La plupart de ces cas sont survenus en association avec une dysenterie aiguë, un surdosage et chez de très jeunes enfants de moins de deux ans.

Âgé

Aucune étude pharmacocinétique formelle n’a été réalisée chez les sujets âgés. Cependant, aucune différence majeure n’a été observée dans l’élimination du médicament chez les patients âgés souffrant de diarrhée par rapport aux patients jeunes. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les personnes âgées.

Fonction rénale altérée

Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible chez les patients insuffisants rénaux. Les métabolites et le médicament inchangé étant principalement excrétés dans les fèces, aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir la rubrique « PRÉCAUTIONS »).

Fonction hépatique altérée

Bien que les données pharmacocinétiques ne soient pas disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique, IMODIUM doit être utilisé avec prudence chez ces patients en raison d’un métabolisme de premier passage réduit (voir Précautions).

Comment Imodium est-il fourni ?

Gélules – Chaque gélule contient 2 mg de chlorhydrate de lopéramide. Les gélules ont un corps vert clair et une coiffe vert foncé, portant l’inscription « JANSSEN » sur un segment et « IMODIUM » sur l’autre. Les gélules IMODIUM® sont vendues en flacons de 100.

CNP 50458-400-10
(100 CAPSULES)

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